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Paroisse de Pleumeur Bodou
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[D] 
(239)Là où se trouve la haine, Que nous apportions l Amour...
[D] 
(234)Le royaume des cieux est semblable à une fleur des champs
[D] 

Une Prière de Michel Quoist

Publié le samedi 13 janvier 2007 , par Corentin Penn

Une prière de Michel Quoist

- Pourquoi m’avez vous dit d’aimer tous mes frères les hommes ?

- J’ai essayé, mais vers vous je reviens effrayé.

- Seigneur, j’étais si tranquille chez moi,

- Je m’étais organisé, je m’étais installé,

- Seul, j’étais d’accord avec moi même,

- à l’abri du vent, de la pluie, de la boue.

- Je serais resté pur, enfermé dans ma tour.

- Mais vous m’avez forcé à entrouvrir la porte,

- comme une rafale de pluie en pleine face,

- le cri des hommes m’a réveillé,

- comme une bourrasque,

- une amitié m’a ’ébranlé.

- Comme s’insinue un rayon de soleil,

- votre grâce m’a inquiété...

- Et j’ai laissé une porte entrouverte,

- imprudent que j’étais !

- Dehors les hommes me guettaient,

- Les premiers sont entrés chez moi,

- Seigneur, Il y avait tout de même un peu de place en mon coeur,

- Jusque là, c’était raisonnable, mais les suivants,

- Seigneur, les autres hommes,

- Je ne les avais pas vu derrière les autres.

- Ils étaient nombreux, ils étaient misérables,

- Ils m’ont envahi sans crier gare,

- il a fallu faire de la place chez moi.

- Maintenant, ils sont venus par vagues successives,

- l’un poussant l’autre, bousculant l’autre,

- ils sont venus de partout, chargés de bagages,

- bagages d’injustices, bagages de rancoeur, bagages de souffrances.

- Seigneur, ils me font mal,

- ils sont trop encombrants, trop envahissants,

- Je ne peux plus rien faire,

- plus ils poussent la porte et plus la porte s’ouvre !

- Ah ! Seigneur, je suis perdu,

- je ne suis plus à moi,

- Il n’y a plus de place pour moi chez moi.

- Ne crains rien, dit Dieu, tu as tout gagné,

- Car tandis que ces hommes entraient chez toi,

- Moi, ton Père, Moi, ton Dieu, je me suis glissé parmi eux.

Michel Quoist

Prières

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