Paroisse Pleumeur Bodou : aller au sommaire
Paroisse de Pleumeur Bodou
Quatre photos cliquables pour prier...
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(285)C est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit et deveniez mes disciples.
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(220)A pleine voix chantons pour Dieu Nos chants de joie, nos chants de fête !
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(261)Dieu appelle la lumière « jour », et l obscurité, il l appelle « nuit ». 

Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le premier jour.
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(250)Le Père aime le Fils et il a tout mis dans ses mains. 

Celui qui croit au Fils a la vie avec Dieu pour toujours. 

Celui qui refuse de croire au Fils ne verra pas cette vie, mais la colère de Dieu restera sur lui
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Message du père Laurent Le Boulc’h

Publié le jeudi 5 septembre 2013

Chers paroissiens, mes amis,

Je me souviens quand j’arrivais chez vous, il y a déjà 8 ans, si heureux en mon cœur de partager votre vie. Je me souviens de la chaleur de votre accueil dans les paroisses de Lannion et de Pleumeur-Bodou. Dès cet instant, je vous ai aimés.

Très tôt, nous avons voulu ensemble nous avancer sur les chemins de l’Evangile, et, pour cela, transformer ce qui était appelé à changer dans nos manières de vivre l’Eglise. C’est ainsi que nous nous sommes engagés avec courage et enthousiasme dans la réforme de la catéchèse, de la formation, de la pastorale des funérailles ou de la pastorale des jeunes. Nous avons œuvré pour mieux servir la liturgie et imaginer des temps de ressourcement conjuguant l’art et la foi. Grâce à nos frères prêtres venus d’Afrique, nous nous sommes ouverts aux peuples du monde. En tout cela, c’est la fraternité et la vitalité de l’Evangile dont nous avons voulu être les témoins. Ces huit années ont passé très vite. Je vous dois ma joie.

Je m’apprêtais à poursuivre cette année avec vous, consolidant ce qui a été entrepris, quand un appel téléphonique de la nonciature à mon retour de vacance m’a bouleversé. Il m’a fallu des jours pour m’en remettre. Le Saint Père, le pape François m’appelait à servir l’Eglise dans le beau et exigeant ministère épiscopal. En dépit de mes faiblesses, celles que vous connaissez et celles que je sais, je ne voyais pas comment je pouvais refuser, moi qui ai toujours fait confiance en l’appel de l’Eglise que je reçois comme un signe de Dieu. Avec beaucoup de craintes et d’humilité, j’ai répondu oui.

Je vous quitte le cœur lourd, lourd de tristesse parce qu’on ne se sépare pas de ses amis sans peine, parce qu’on ne laisse pas une communauté bien aimée sans larmes. Mais, mon coeur est lourd aussi du poids de l’amour de Dieu dont il veut se laisser remplir, et déjà, de la vie de l’Eglise à servir dans le diocèse de Coutances et d’Avranches que j’apprendrais humblement à conduire et servir au nom du Christ Jésus.

Chers paroissiens, chers amis, à vos côtés, j’ai beaucoup appris. Le ministère de curé est souvent aux premières loges quand il s’agit de partager la vie de ses contemporains. C’est un ministère passionnant que de contribuer à façonner une communauté de croyants pour qu’elle soit signe d’Evangile au milieu des hommes.

Je veux vous remercier de m’avoir souvent ouvert les yeux sur la vie des hommes et des femmes d’aujourd’hui. Vous remercier pour la confiance qui vous a animés et que vous m’avez donnée. Au cœur de notre histoire, comme me l’a confié l’une d’entre vous, nous avions cette conviction partagée que la vie de l’Eglise n’est pas d’abord et seulement affaire d’organisations et d’initiatives mais, avant tout, le lieu d’une expérience spirituelle, celle de la présence du Christ Jésus, mort et ressuscité, qui chemine avec nous et nous transmet sa joie.

Pendant ces huit années, des frères prêtres ont œuvré avec moi. Chacun, dans l’originalité de sa personnalité et de son charisme, s’est attaché à porter fraternellement la vie de nos communautés. Je les remercie pour la belle communion dont nous avons été le signe le plus souvent. La fraternité des prêtres fait partie du témoignage de l’Eglise.

Je rends grâce aussi pour le ministère des diacres qui m’ont soutenu dans le signe du service et pour le témoignage spirituel des communautés religieuses de Lannion et de Pleumeur-Bodou dont j’ai pu apprécier la force du charisme pour aujourd’hui.

Je pense encore à tous les collaborateurs laïcs, si nombreux et si actifs, dans des domaines extraordinairement variés. Ensemble, nous sommes la beauté de l’Eglise du Christ. Je ne veux oublier personne tant la présence de chacun et de chacune est significative d’une Eglise Corps du Christ, mais permettez-moi de souligner l’expérience originale et féconde de la collaboration avec les différents coordinateurs laïcs et les EAP qui se sont succédés à Pleumeur-Bodou ou Lannion, que j’ai eu joie d’accompagner.

Je remercie sincèrement tous ceux et celles qu’il m’a été donné de croiser dans la terre si attachante du Trégor. Ils ne sont pas tous nécessairement membres de l’Eglise, mais ils prennent une part active dans la construction du monde. Je pense notamment aux responsables politiques, associatifs, culturels, économiques et sociaux. Il nous est arrivé de nous tenir côte à côte à l’occasion d’événements heureux, mais aussi parfois, d’événements graves qui nous ont marqués. J’espère avoir pu témoigner de mon désir de favoriser la collaboration avec tous dans le respect des prérogatives de chacun.

Les mois qui viennent vont peut-être paraître difficiles. La soudaineté de l’appel entraîne des turbulences. Je pense en particulier à mes frères prêtres Edgard et Guillaume et Yann, à ceux et celles qui s’apprêtent à démarrer leur mission, qui vont connaître une période d’incertitudes. J’ai conscience que leur travail à tous risque de s’en trouver, au moins au démarrage, plus lourd et compliqué. Gardons confiance, et ne doutons pas que Mgr Denis Moutel avec son équipe épiscopale voudra donner un nouveau pasteur à nos paroisses. Cette nouvelle étape demande que tous se montrent solidaires. Par-dessus tout, j’aimerais que mon départ du Trégor ne provoque ni découragements, ni démissions, mais, au contraire, qu’il soit comme un levier pour stimuler chacun et chacune dans la part de l’œuvre évangélique qu’il doit accomplir au service de tous.

Mes pensées se tournent aussi vers le diocèse de Saint Brieuc et Tréguier, dans la communion de l’évêque et des prêtres, que j’ai tant aimé servir. Je prie Dieu pour qu’il continue d’insuffler en lui le souffle de l’Esprit. Que le dynamisme de la foi ne cesse de s’exprimer en lui.
La vie qui désormais vous attend et m’attend, nous la confions dans la prière au Père de Jésus. Que son Esprit d’amour et de paix abonde en nos cœurs. Que Saint Yves soit notre compagnon et que Marie nous accompagne dans sa bienveillante tendresse sur nos chemins bretons ou normands.

Kénavo !

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