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Le temps d’une joyeuse espérance

Publié le vendredi 1er mars 2013 , par Robert Gautheret

Le temps d’une joyeuse espérance

Mars 2013 : temps du Carême, temps de conversion.
Mars 2013 : conclave pour l’élection d’un nouveau pape, temps d’attente.
Deux évènements différents que l’actualité rapproche. Ce rapprochement nous invite à porter un autre regard sur ces évènements.

La renonciation à sa charge de notre Pape Benoit XVI a été une grande surprise pour le monde. Elle ouvre, pour l’Église, le temps d’une attente parfois anxieuse, et chargée d’espérances envers celui qui sera appelé à assurer le ministère pétrinien.

Le mois de mars sera presque totalement dans le temps du carême, temps durant lequel nous sommes invités à la conversion et à un retour vers le Seigneur. Mais c’est surtout un temps qui nous prépare à la fête de Pâques. Notre attente de Pâques est-elle aussi chargée d’espérances et aussi ardente que celle du nouveau successeur de Pierre ? Avons-nous conscience de l’importance de cette fête vers laquelle nous nous dirigeons ?

De même, vivre l’attente d’un nouveau pape pendant le temps de carême doit nous inviter à une conversion du cœur vis-à-vis de cette attente. Pendant cette attente, nous allons sûrement entendre beaucoup d’avis très éclairés sur ce que devrait être ce nouveau pape, sur toutes les qualités indispensables et nécessaires qu’il lui faudra avoir, sur tous les changements qu’il devra absolument apporter à l’Église. Et nous entendrons tout aussi certainement beaucoup d’avis sur ce qu’il ne devrait absolument pas être, ni faire, à la suite de son élection.

C’est bien là que la conversion doit se situer. Faisons-nous confiance à l’Esprit Saint qui est certainement le plus habilité à désigner celui qui siègera sur le trône de Pierre ?

Notre conversion durant ce temps de carême sera de confier au Seigneur cette intention importante pour l’Église. Que notre prière se fasse ardente pour demander à Dieu qu’il nous apprenne la confiance car, ne l’oublions pas, c’est lui gouverne son Église comme nous le rappelle l’oraison de la messe pour l’élection d’un pape : Pasteur éternel, notre Dieu, toi qui gouvernes ton Église et la protèges toujours, donne lui, nous t’en prions, le pasteur qu’elle attend : un homme qui ait l’Esprit de l’Évangile et nous guide selon ta volonté.

On raconte cette histoire sur Jean XXIII : Alors qu’il venait d’être élu pape, la conscience de sa charge l’empêchait de dormir, et puis une nuit son ange gardien lui souffla : « Angelo, pour qui te prends tu ? Qui dirige l’Église, est-ce toi ou le bon Dieu ? » Et il s’endormit paisiblement.

Puissions-nous vivre ce carême dans une joyeuse espérance, puisque le Salut nous est déjà donné par la mort et la résurrection du Christ.

P. Guillaume de Montgolfier

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